Aujourd’hui, j’aimerais partager l’histoire d’Oly, un magnifique berger australien. Un chien splendide, qui faisait l’admiration de tous… mais qui vivait malgré lui une forme de rejet.
Lorsqu’il s’approchait des invités, tout joyeux, en quête d’un câlin, de quelques papouilles ou de bisous, il espérait recevoir ce qu’il demandait, de l’attention, de la tendresse, des caresses. Mais souvent, les mains se retiraient. On le trouvait beau de loin… et pourtant, de près, son poil emmêlé, rugueux et plein de bourres n’invitait pas vraiment au contact. Les caresses devenaient désagréables. Alors, on le repoussait doucement.
Oly, lui, ne comprenait pas. Tout ce qu’il voulait, c’était être aimé, sentir la chaleur d’un geste affectueux. Mais au lieu de cela, il vivait ce refus, encore et encore..
Le jour où il est venu au salon, tout a changé. Son pelage a retrouvé sa douceur, sa légèreté, son éclat. Mais surtout… Oly a retrouvé quelque chose de bien plus précieux, le bonheur de pouvoir recevoir, enfin, toutes ces marques d’affection dont il rêvait.
Sa propriétaire, émue, m’a confié n’avoir jamais vu son chien aussi beau et rayonnant. Et quelques jours plus tard, elle m’a écrit pour me raconter la suite, désormais, quand Oly s’avance vers les invités, les mains se tendent vers lui avec plaisir. On le caresse longuement, on lui fait des papouilles, des bisous, on le serre contre soi. Même les enfants se laissent attendrir et viennent partager leurs câlins.
Oly n’est plus repoussé. Il est accueilli. Il est aimé.
Et c’est là que le toilettage se révèle davantage, bien plus qu’une question d’esthétique, ici même de bien-être physique, c’est un vrai bien être affectif et relationnel.
Un chien, ce n’est pas seulement une belle fourrure. C’est un être sensible qui a besoin de tendresse, de reconnaissance, de ces gestes doux qui le nourissent.
Avec passion,
Davina – Wilogne Paws.
